Métrique en Ligne
GAU_8/GAU316
Théophile GAUTIER
POÉSIES NOUVELLES, POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES POSTHUMES
édition Maurice Dreyfous
1831-1872
A L. SEXTIUS
ODE IV : TRADUITE D'HORACE
L'âpre hiver se dissipe aux souffles printaniers, 6+6 a
La barque oisive aux flots se livre ; 8 b
L'étable et l'âtre enfin lâchent leurs prisonniers 6+6 a
Et le pré n'est plus blanc de givre. 8 b
5 Sous la lune déjà Vénus conduit le chœur ; 6+6 a
Aux Nymphes les Grâces décentes, 8 b
Se mêlent dans la ronde, et Vulcain, plein d'ardeur, 6+6 a
Souffle les forges rougissantes. 8 b
C'est le temps d'entourer son front de myrtes verts 6+6 a
10 Ou de fleurs qu'avril renouvelle, 8 b
Et d'immoler à Faune, aux bois d'ombre couverts, 6+6 a
Le bouc ou, s'il lui plaît, l'agnelle. 8 b
La pâle mort, d'un pied égal, heurte taudis 6+6 a
Et palais. — O Sextius, songe 8 b
15 Combien les longs espoirs sont à l'homme interdits 6+6 a
La nuit et les Mânes — mensonge, 8 b
Et la cour de Pluton te réclament. Là-bas 6+6 a
Les dés ne font plus de monarque, 8 b
Et l'on n'admire plus le tendre Lycidas, 6+6 a
20 Que la vierge déjà remarque. 8 b
mètre profils métriques : 8, 6+6
forme globale type : suite de strophes
schéma : 5[abab]
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