MÉTRIQUE EN LIGNE

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| = césure

DUC_3/DUC107

Alexandre DUCROS

Les Étrivières

1867-1885

Troisième partie

(1871-1885)

Vision

Les peuples ont clamé : \| — « Paris,Paris succombe !	6+6	a
Et l'idole, en ce jour, \| tombe du piédestal ! »	6+6	b
Peuples ! Ce n'est pas vrai ! \| — du marbre de sa tombe	6+6	a
Paris fait un arc triomphal !	8	b

5	Europe, vois-tu pas \| se dresser cette armée ;	6+6	a
	Qui nous promet des jours meilleurs ?	8	b
	Mais de tous ces vaillants \| ne sois pas alarmée ;	6+6	a
	C'est un peuple de travailleurs !	8	b
	Homme de la campagne \| et bourgeois de la ville,	6+6	a
10	Le petit et le grand, \| aucun n'est inutile ;	6+6	a
	A l'œuvre, tous ! debout !	6	a
	Savant, prends le compas ; \| ouvrier, la tenaille,	6+6	b
	De la forge au salon \| que la France travaille,	6+6	b
	D'un bout à l'autre bout !	6	a
15	A notre nuit succède \| une clarté subite,	6+6	a
	Le monde entier s'éclaire \| encore à nos rayons,	6+6	b
	Peuples, battez des mains ! \| accourez, Nations !	6+6	b
	La France ressuscite ! (1)	6	a

Paris, 30 janvier 1871.

1 Six ans après nos désastres, Paris conviait les peuples du monde
entier à sa merveilleuse Exposition universelle. — La vision du
poète se changeait en une radieuse réalité — Aussi je plaçais
cette inspiration prophétique dans mon A-Propos, en un acte et
deux tableaux ; ENFIN ! ou la libération du territoire, et je la
répétais dans mon autre A-propos, en un acte et deux tableaux
aussi : L'Univers à l'Exposition, lors de la grande exposition
de 1878, à Paris.

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