TRADUCTIONS en vers français par LUCIE DELARUE-MARDRUS |
Poèmes de Edna Saint-Vincent Millay |
1892-195O |
Les Cygnes sauvages |
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J'ai, tandis que passaient ces beaux cygnes sauvages, |
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Regardé dans mon cœur, et je n'y ai vu rien — |
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Rien que du déjà vu, soit en mal, soit en bien, |
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Rien pour accompagner ce vol dans les nuages. |
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Ennuyeux cœur toujours vivant, toujours mourant, |
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Maison sans air, adieu ! Je ferme à clé la porte ! |
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Cygnes blancs, revenez sur la ville en cohorte, |
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Sur la ville, traînant vos pattes et criant ! |
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