Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
DLR_1/DLR97
Lucie DELARUE-MARDRUS
OCCIDENT
1901
VESPÉRALES
VESPER
Ce jour d'été qui ne finissait pas 4+6 a
Sombre enfin dans un crépuscule magnifique, 8+4 b
Ce jour d'été qui ne finissait pas. 4+6 a
Viens ma camarade mélancolique, 10 b
5 Mon âme ! Et hantons les campagnes pas à pas. 6−6 c
Viens ma camarade mélancolique ! 10 b
La crudité des matins et midis 4+6 c
Éclaboussait de trop de soleil notre rêve, 6+6 a
La crudité des matins et midis. 4+6 c
10 Mais voici qu'une aube étrange se lève 4+6 a
Au cœur de l'horizon où le soleil descend ; 6+6 b
Mais voici qu'une aube étrange se lève ! 4+6 a
Son jour est une allusion au sang ; 4−6 b
C'est une pourpre douce et tiède qui nous baigne ; 6+6 c
15 Son jour est une allusion au sang. 4−6 b
C'est de l'ombre qui s'étale et qui saigne, 10 c
Où s'éveille le chœur de tous les lamentos ; 6+6 a
C'est de l'ombre qui s'étale et qui saigne. 10 c
Les revenants y traînent leurs manteaux, 4+6 a
20 On y entend un frôlement de bêtes tristes ; 4+4+4 b
Les revenants y traînent leurs manteaux. 4+6 a
Oh ! les crapauds et leurs goîtres flûtistes 4+6 b
Et les chats-huants y appelant au secours ! 6−6 c
Oh ! les crapauds et leurs goîtres flûtistes ! 4+6 b
25 C'est le réveil des bizarres amours, 4+6 c
Des sourds repentirs, des solitaires suicides, 6−6 a
C'est le réveil des bizarres amours. 4+6 c
L'aube inverse des rêveurs illucides 10 a
Pleurant des chagrins faux avec des sanglots vrais, 6+6 b
30 L'aube inverse des rêveurs illucides. 10 a
Et nous, nous y crierons, qui tordons vers l'Après 6+6 b
Dans un geste impuissant nos poignes déicides ; 6+6 c
Et nous, nous y crierons, qui tordons vers l'Après 6+6 b
Notre cœur gros d'angoisse et de mauvais secrets. 6+6 c
mètre profils métriques : 4÷6, 6=6
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