Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
DES_2/DES261
Marceline DESBORDES-VALMORE
LES PLEURS
1830
UNE ONDINE
L’onde murmure, la vague s’élève.
La sirène l’attire par ses paroles ;
elle le charme par ses chants.
Goethe.
Reine de ces collines vertes,
Du sein des vagues entr’ouvertes
Une jeune Ondine apparaît
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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H. de Latouche.
La rivière est amoureuse, 7 a
Enfant ! n’y viens pas le soir ; 7 b
Près d’Angèle la peureuse 7 a
Va plutôt rire et t’asseoir. 7 b
5 Si l’eau jalouse en soupire, 7 c
Ferme l’oreille à sa voix ; 7 d
Car elle roule un empire 7 c
Doux et mortel à la fois. 7 d
Chaque soir, ses bras humides 7 a
10 Attirent quelque imprudent 7 b
Qui, sous ses perles liquides, 7 a
Vient plonger son cœur ardent. 7 b
Un miroir à la surface 7 c
Sourit, trempé de fraîcheur ; 7 d
15 Le pied glisse ; l’onde efface 7 c
Le sourire et le plongeur ! 7 d
Et la vierge fiancée 7 a
Pleure au pied de l’élément 7 b
Qui, dans la couche glacée, 7 a
20 Berce à jamais son amant, 7 b
Cet amant, dont sa jeune âme 7 c
Croit entendre les sanglots 7 d
Murmurer : « Venez, ma femme, 7 c
Dormir aussi sous les flots. » 7 d
25 Par le doux pater d’Angèle, 7 a
Par ses yeux fervents d’amour, 7 b
Par la croix ! par la chapelle 7 a
Qui doit vous unir un jour, 7 b
Enfant ! l’onde est molle et pure, 7 c
30 Mais elle a soif de nos pleurs ; 7 d
La rive ombreuse est plus sûre ; 7 c
N’en dépasse pas les fleurs ! 7 d
mètre profil métrique : 7
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