XLV |
|
La porte du jardin donne sur la ruelle |
12 |
|
Et c'est là qu'un beau soir elle est apparue, elle |
12 |
|
De qui l'amour est clair, comme l'aube et l'azur. |
12 |
|
Elle m'attend. Le chat s'étire sur le mur. |
12 |
5 |
Elle m'attend. C'est le village après le steppe. |
12 |
|
Son sourire est léger comme une aile de guêpe. |
12 |
|
Elle m'attend sous la tonnelle de roseaux. |
12 |
|
Mon cœur est une cage où chantent mille oiseaux. |
12 |
|
Elle m'attend, elle regarde la pendule. |
12 |
10 |
J'arriverai dans la tiédeur du crépuscule, |
12 |
|
Et quand je la verrai me tendre les deux mains, |
12 |
|
Les roses de juillet pleuvront sur les chemins. |
12 |
|