Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
BAN_17/BAN705
Théodore de BANVILLE
DANS LA FOURNAISE
Dernières Poésies
1892
Parisienne
Irma qu'on voit partout, au Bois, au bal, aux Courses, 6+6 a
Dans son coupé, les pieds sur des fourrures d'ourses, 6+6 a
A tout coup réussit dans l'échange inégal 6+6 b
Du sourire ingénu contre le madrigal. 6+6 b
5 Naïve, glorieuse, ironique, frivole, 6+6 a
Son éventail est un papillon qui s'envole ; 6−6 a
Son chapeau merveilleux comme une aube apparaît. 6+6 b
Pour elle c'est un fait constant qu'il ne serait 6+6 b
Pas digne d'inspirer nos meilleurs vers, ni sage 6+6 a
10 De n'être pas splendide à chaque vernissage. 6+6 a
Elle y brille, et l'on n'a pas vu de lampas tels 6+6 b
A l'exposition flambante des pastels. 6+6 b
Son caprice au ragoût des premières s'obstine, 6+6 a
Fleur de l'Académie et de la guillotine, 6+6 a
15 Puisque monsieur Deibler et l'excellent Pingard 6+6 b
Déplaceraient pour elle un député du Gard. 6+6 b
Irma, la charmeresse indolente, la sphinge 6+6 a
Qui croque la noisette avec son petit singe 6+6 a
Et qui, le matin, fête en son vague salon 6+6 b
20 Un prince chevelu comme un jeune Absalon, 6+6 b
Ce soir, dépenaillée, amusante et farouche, 6+6 a
Sans façon laisse errer des gueules sur sa bouche, 6+6 a
Et dans le monde ayant raflé quelques valeurs, 6+6 b
S'esclaffe au cabaret, soûle, avec des voleurs. 6+6 b
mètre profil métrique : 6−6
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