Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
BAN_12/BAN527
Théodore de BANVILLE
LES PRINCESSES
1874
XV
Marie Stuart
On y menait Marie, pour la récompenser et la
distraire, à l'heure où les chiens rentraient et se
précipitaient par les portes, par les fenêtres
basses, vers leurs loges.
J.-M. Dargaud,Histoire de Marie Stuart.
A Saint-Germain, devant le fier château, Marie 6+6 a
Stuart, le front orné de perles et d'or fin, 6+6 b
Arrive de la chasse avec le roi dauphin, 6+6 b
Car elle aima toujours la noble vénerie. 6+6 a
5 Toute la cour l'entoure avec idolâtrie, 6+6 a
Oubliant pour ses yeux la fatigue et la faim, 6+6 b
Et François pâlissant, dans un songe sans fin, 6+6 b
Admire sa blancheur et sa bouche fleurie. 6+6 a
Ronsard dit : « C'est le lys divin, que nul affront 6+6 c
10 Ne peut ternir ! » Le roi Henri la baise au front. 6+6 c
Cependant, elle rit tout bas avec madame 6+6 d
De Valentinois, blonde aux cheveux ruisselants, 6+6 e
Et ces folles beautés, que le carnage affame, 6+6 d
Regardent au chenil rentrer les chiens sanglants. 6+6 e
mètre profil métrique : 6+6
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